Constat
physique recommandé par l’OMS, et près d’un adolescent sur deux passe plus de quatre heures par jour devant un écran hors temps scolaire. Ce manque de mouvement accroît les risques de maladies chroniques, de dépression et d’isolement social, tout en renforçant les inégalités entre milieux sociaux.
Le sport, pourtant, ne se réduit pas à la performance ou à la compétition : il est un levier de prévention, de lien et d’émancipation collective. Les politiques locales de santé et de jeunesse ont commencé à en faire un axe structurant, mais les dispositifs restent souvent fragmentés : peu de coordination entre clubs, associations, médecins et institutions éducatives, et une faible accessibilité pour les publics éloignés.
Dans ce contexte, développer une véritable culture du sport-santé — accessible, inclusive, et ancrée dans la vie quotidienne des habitants — devient une priorité pour les communes qui veulent allier santé publique, cohésion sociale et vitalité territoriale.
Propositions
Faire du sport une politique transversale municipale — entre santé, cohésion, jeunesse et vieillissement — pour que chaque habitant trouve, à proximité, un moyen de bouger, de rencontrer et de mieux vivre.
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s’appuyer sur les Maisons Sport-Santé existantes ou en créer de nouvelles ;
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former les éducateurs et animateurs municipaux à la prescription d’activité physique adaptée ;
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soutenir les clubs associatifs qui intègrent des publics éloignés ou fragiles ;
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et développer des parcours santé et événements intergénérationnels dans l’espace public.
Exemples inspirants
Fédération Léo Lagrange, à travers son Union Nationale Sportive, a développé plusieurs initiatives locales qui montrent comment le sport peut devenir un outil de santé et de lien social à l’échelle municipale :
- Les Maisons Sport-Santé Léo Lagrange (Avignon, Amiens, Capbreton, Saint-Ouen) : des lieux de prévention et d’accompagnement personnalisés, co-construits avec les professionnels de santé, permettant à chacun — jeunes, adultes, seniors — de reprendre une activité physique adaptée à son état et à ses besoins.
- Le programme Oxy’Génération (Montpellier, Amiens) : des séjours et ateliers favorisant le bien-vieillir, la lutte contre l’isolement et la perte d’autonomie des seniors, à travers la redécouverte du mouvement et du collectif.
- Le programme ICAPS (Colombelles) : une démarche éducative menée avec les écoles et clubs locaux pour aider les adolescents à réduire leur sédentarité et à réguler leur usage des écrans grâce à des activités sportives régulières.