Constat
L’histoire d’une commune ne se réduit pas à ses monuments, ses dates clés, ses batailles, ses grands hommes, ses plans d’urbanisme, ses édifices publics ou ses victoires sportives.
Elle s’écrit aussi dans les souvenirs et récits immatériels de ses habitant·es : récits familiaux, traditions populaires, parcours ouvriers, mais aussi histoires migratoires qui, de génération en génération, ont façonné les quartiers, les métiers, les cultures locales. Comme l’a montré Maurice Halbwachs avec la notion de mémoire collective, ces récits constituent une ressource essentielle pour comprendre le présent et renforcer le vivre-ensemble.
Proposition
La Fédération Léo Lagrange propose de développer des démarches participatives pour mettre en valeur les mémoires : collectes d’histoires de vie, expositions et parcours urbains retraçant les migrations locales, ateliers intergénérationnels mêlant témoignages et créations artistiques, projets scolaires autour de l’histoire orale ou de la mémoire des quartiers.
Inspirées de l’approche du patrimoine immatériel (UNESCO), ces initiatives permettent de lutter contre les discriminations, de valoriser la diversité culturelle, et de construire une culture commune ancrée dans la réalité du territoire.
Exemples inspirants
Nos bruits du monde
15 projets locaux d’initiation à la création sonore, dans lesquels les participant·es recueillent des ambiances sonores de leur territoire et restituent leur vécu et ressenti via des captations, par la Fédération Léo Lagrange.
Convention entre Léo Lagrange et la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
(ressources pédagogiques sur les mémoires historiques et leur transmission auprès des jeunes).
Le spectacle « Pour ne pas oublier »
l’association affiliée Le Carcahoux (Blangy-sur-Bresle) a reconstitué une tranchée de 14-18 et créé 24 spectacles vivants, mêlant mémoire locale, récits régionaux et participation des habitants. Plus de 6 000 visiteurs et 1 420 élèves ont participé, avec un carnet pédagogique réalisé avec Les Petits citoyens